Coucou tout le monde !
Alors aujourd'hui je vous écrit un article un peu (beaucoup) différent de ce que j'ai l'habitude de faire. Sur la toile, on voit circuler en ce moment beaucoup d'articles , de vidéos, au sujet de l'anxiété, du stress, des "panic attacks" etc. Je vous renvoie ainsi à la chaîne de Zoe (Zoella) et le blog de Tanya Burr pour cela.
J'avais envie, ce soir, de vous faire ma version à moi, de vous exposez mon propre parcours. Car je pense que c'est un sujet qui n'épargne personne, car oui, nous sommes humain !
Bref, tout ça pour dire qu’étant moi-même humaine (non
sans blague, je vous assure !), j’ai aussi de quoi raconter à ce sujet là.
Je ne suis pas atteinte par de véritables crises de
panique où je tremble etc, mais je connais tout de même des moments de
véritables stress et angoisse à certaines occasions.
Parfois je me dis que je suis la seule à ressentir cela,
dans des situations qui me paraissent absurdes, et où j’ai l’impression que
tout ceux autour de moi, eux, vivent très bien la situation.
Mon stress/angoisse, aussi loin que je m’en souvienne, a
débuté en primaire. Finalement, les situations dont je parle sont très souvent
reliées au contexte de l’école. Là où l’on commence finalement à être jugé, et
à prendre conscience de l’image que l’on renvoie aux autres.
Ceci a pris une bien plus grosse ampleur au niveau du
collège. Collège rime avec adolescence, donc complexes, sentiment de rejet et
tout le tralala. Au collège je n’étais pas la sexy du coin non loin de la, ni
la fille extravertie copine avec toute la classe. Moi, on me rangeait dans le
coin des invisibles, des timides, des « celles-qui-n’ont-pas-d’avis-et-rien-à-dire ».
J’étais jeune et laide (euh, ça veut pas dire que je me trouve bombasse
maintenant non plus, mais bon !), très timide/coincée. J’avais une bande d’amies
qui se comptait sur les doigts d’une main, mais cela m’allait. J’avais aussi un
énorme cœur d’artichaut. Ce qui m’a valu plusieurs moments d’humiliation (pour
moi le mot n’est pas trop faible). D’où le fait que j’ai eu de moins en moins
confiance en moi, et que le regard des autres devienne de plus en plus pesant
voir angoissant (ce qui entraine le fait que maintenant, rencontrer de
nouvelles personnes me donne une SACREE boulle au ventre…). Par exemple, des
cocottes (dont je ne citerais pas le nom ici…Si elles tombent un jour sur ce
post, elles se reconnaitront, et seront sans doute surprise que je me rappelle aussi
bien de cela) ; ayant créé une adresse msn sous un faux pseudo, m’avait
fait dire des tas de choses sur mon « faible » du collège (Julien si
tu passes par là, hello… !), pour évidemment aller tout lui balancer après
et rire un bon coup à mon sujet. Je sais que ça parait anecdotique dit comme
ça, mais c’est ce genre d’expérience qui m’a rendu difficilement sociable et en
confiance en société. Ca, et évidemment je me suis de plus en plus renfermée en
cours. Sur les comptes rendus de conseils de classe toujours la même chose :
timide, on ne l’entend pas blablabla. C’est donc au collège que j’ai vraiment
commencé à me refermer (tel un coquillage, oh joie), et à avoir peur de
fréquenter des gens de mon âge.
Enfin bref ! Vous allez vous dire que ça n’a rien à
voir avec l’angoisse etc mais je vous assure que si. Quand on commence à l’adolescence
à ne pas avoir confiance en soi, en général, ça continue avec le lycée. Une
spirale infernale en quelque sorte ! Nouveau lycée, nouvelle classe,
nouvelles fréquentations, devoir tout recommencer … Et l’angoisse, toujours
présente, d’être jugée : baisser la tête pour ne pas se faire interroger,
rougir pendant les débats, alors que tout le monde parait tellement à l’aise…
Ce n’est même plus que de l’angoisse, c'est la honte de se dire qu’a 16/17 ans,
quand d’autres paraissent si sûr d’eux, on se sent différent, et des fois aussi
très seule. Je ne veux pas paraitre mélo dramatique, je sais que beaucoup de
personnes ont vécu/vivent la même chose. Les amis, vous n’êtes pas seuls à être
passés par ces moments ! On peut s’en sortir, et je vous donnerai mes
astuces plus tard dans ce post.
J’ai aussi des moments d’angoisse dans d’autre genre de
situations :
Par exemple dans les endroits où il y a un monde pas
possible (magasins pendant les soldes, tram bondé, marchés…). La c’est une
angoisse qui n’a absolument rien à voir avec l’angoisse scolaire/jugement. La c’est
une impression plutôt étrange, comme si j’avais une partie du cerveau qui
passait en mode off, j’ai l’impression de ne plus voir clair, que je perçois
les choses autour de moi comme dans une autre dimension (dit comme ça, ça
parait flippant !^^), j’ai des sueurs froides et comme une baisse de
tension, et la j’ai besoin de m’asseoir et d’avoir ma dose de coca, oh que oui !
Ca c’est ce que je pense on relie plus facilement aux
dites panic attacks, ce qui m’est déjà arrivé aussi dans une boite de Londres,
où d’un coup je me suis sentie super nauséeuse et où je me suis mise à pleurer
d’angoisse d’un coup !
Mais il est vrai que de mon côté angoisse est, le plus
souvent, synonyme de situation/environnement « social et scolaire ».
Mon angoisse, c’est surtout le jugement des autres, du fait d’une « self
esteem » pas loin du zéro globalement. Mais ! Cela change et s’améliore
avec le temps et je vous assure qu’en l’espace d’environ deux ans j’ai fais
énormément de progrès que j’aimerais ainsi partager avec vous.
Deux éléments ont été en partie les déclencheurs d’un « nouveau
moi ». Enfin, façon de parler, un nouveau moi dans le sens où je me sens
beaucoup plus en phase avec moi-même, plus optimiste, plus fière d’être moi,
tout simplement ! (et sans prétention aucune !:))
Tout d’abord, ma première romance ! Bien sur, avoir
quelqu’un dans sa vie, ça change énooormément de choses. On se sent aimer POUR
SOI. Par une personne extérieure. Etre aimée par sa famille, pour moi ça me
semble évident (mais là, je sais que ça n’est malheureusement pas le cas pour
tous..). Mais là, c’est quelqu’un qui t’as choisi pour toi, ta personnalité,
ton caractère, ta personne. Je suis maintenant en couple depuis plus de deux
ans à cette même personne (doudou si tu passes... Je t’aime !:)) . Et tout
le monde l’a remarqué, ça m’a changé ! Ce n’est pas anodin. Bien
évidemment !
Deuxième chose, j’ai passé 8 mois en Angleterre, ce qui m’a
aussi fait énormément évolué. La débrouille, la démmerde, tout ça, ça vous
botte les fesses ! J’ai du faire plein de choses par moi-même et cela m’a
rendu bien plus débrouillarde et confiante. Je me suis dit que j’ai accompli
quelque chose qu’à 17 ans (c’était en 2011) tout le monde n’a pas l’opportunité
ni le courage de faire.
On passe un peu maintenant aux conseils/trucs/astuces
pour ce sentir mieux dans sa petite peau, se sentir fière de soi, de ce que l’on
est, et de notre place dans le monde :D
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Partir de chez papa maman ! Pas évident,
mais formateur !
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Utiliser le net pour s’ouvrir, mais à bon
escient bien sur ! Les blogs par exemple peuvent être à la fois une échappatoire,
un journal, et un moyen d’exprimer sa personnalité sans un jugement trop « direct »
-
Se dire qu’avec le temps, ça va mieux : je
sais, vos parents ont déjà dû vous le dire, mais au final c’est vrai !
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Essayer de ne pas s’apitoyer sur son sort et d’essayer
de changer. On dit souvent que changer c’est se mentir à soi même, s’aliéné,
mais faire un effort et se bouger les fesses, ça en vaut la peine ! Prenez
exemple sur l’article « Just say yes » de Zoe. Avant, elle refusait
toute proposition de voyages et de sorties par peur : maintenant, en
osant, elle s’aventure et en ressort plus vivante !
-
Dire merde ! oui, nous ne sommes pas
parfaits. Personne ne l’est ! On ne se sent pas à l’aise dans un groupe ?
D’accord. Dites vous qu’autour de vous, une autre personne est dans votre cas.
-
Penser positivement. On n’est qu’au début de
notre vie ! En devenant adulte, c’est tout à fait normal de passer par des
phases où on ne sait pas où se situer par rapport aux autres. Encore une fois,
ça passe… !
Les amis, j’espère que ce loooong post vous aura plu. C’est
quelque chose de très trèèès personnel alors, soyez doux :)
Je vous embrasse chers lecteurs !
Je suis également dans cette situation, je me reconnais dans de nombreux points que tu abordes. Je me bats chaque jours contre cette foutue timidité, le manque de confiance en moi et le stress (pas facile avec la rentrée universitaire qui approche). Merci pour cet article qui permet non seulement de se sentir moins seule mais aussi de se dire que c'est possible de s'en "sortir" en faisant un petit travail sur soi :)
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