11/08/2023

Je lance mon podcast En Eaux Profondes

J'ai souvent de la peur en moi.

Je l'admets, je l'assume peut-être un peu moins. 

En pleine lecture de Napoleon Hill mais aussi en suivant des entrepreneuses sur les réseaux, j'ai retenu ceci : c'est en faisant des actions inconfortables que l'on avance. 

Etre actif/active, agir, mais en restant toujours dans sa zone de confort ne permet pas d'avancer, ou en tout cas pas de façon exponentielle.

Cela m'a fait réfléchir. On aime tous rester dans notre zone de confort. Qui a envie de passer un jour voir une semaine la boule au ventre avant de réaliser une action inconfortable ? Pas grand monde, je pense.

Sauf que ce sont ces actions qui permettent de faire un grand saut. Pas simple...

J'ai depuis un moment envie de lancer un podcast. Ecrire sur le blog, c'est confortable. Faire des posts Insta, c'est confortable. Interviewer des gens, potentiellement connus ou plus âgés que moi, qui ont "de la bouteille", ça l'est 10 fois moins.

Alors oui, j'avais l'envie. J'aime parler, j'aime les conversations profondes, plus que tout. Découvrir une personne, écouter son parcours, son histoire... Je pourrais y passer des heures.

Sauf que je ne suis pas journaliste. 

Par contre, j'ai une qualité (mêlée à un défaut haha) : je passe très rapidement à l'action quand j'ai une idée en tête. Je ne vais pas attendre 150 ans, j'ai envie de le faire, ou j'ai envie d'acheter quelque chose, il faut que cela se fasse VITE (mes proches témoigneront et sont souvent exaspérés de cela, oups). 

Je suis donc très impatiente et j'ai envie que les projets avancent vite. En une journée, j'ai trouvé le nom du podcast, créé le logo, trouvé 5 invités, et avait déjà deux enregistrement de prévu. Olé !

Pourtant hier soir, au moment d'attendre que ma 1ère invitée Sabine Geraudie se connecte sur Zoom, j'étais en PLS. J'avais le ventre en vrac, bref, j'étais en (GROS) stress. J'avais peur de bégayer, de me planter sur les questions, de ne pas bien gérer la discussion ...

Mais au final, tout s'est bien passé.

Ce que je voulais dire aussi, c'est qu'il ne faut pas toujours attendre la perfection pour se lancer.

Je n'ai pas de matériel professionnel, pas de micro, j'enregistre sur Zoom, je monte rapidement sur Imovie... Pas de grosse prod; mais ça ne m'a pas empêché de me lancer. Mieux vaut se lancer dans l'imperfection, plutôt que d'attendre et remettre toujours au lendemain pour "le bon moment" ou "la perfection".

Le podcast s'améliorera par la suite, au fur et à mesure, je vais prendre en aisance, et ça deviendra plus naturel, comme cela l'a été sur ma chaîne Youtube par exemple. 

Je suis contente de lancer des projets, à droite à gauche. 

On ne sait jamais de quoi demain sera fait, et si demain tu deviens inapte et ne peut plus réaliser les projets que tu avais en tête ou dont tu rêvais depuis tellement de temps ...

Patienter c'est bien, mais il faut passer à l'action. La peur de l'imperfection ne devrait plus être un frein.

En attendant, je vous partage le lien du podcast, il vous suffit de cliquer ici.

Bonne écoute et à bientôt,

Victoria

10/29/2023

Rester pour les mauvaises raisons

 

Yo ! 

Aujourd'hui on va parler un peu de développement de soi (dixit la fille qui est en plein dedans mais bon tu coco). 

Ces dernières années (genre, ces très récentes dernières années), j'ai réalisé des choix difficiles. En résumé : I LEFT.

J'ai passé des années à rester dans des situations qui ne me convenaient pas, pour les mauvaises raisons.

La 1ère et la plus évidente : mon ex. 10 ans de relation, pour peut-être 3/4 ans au grand max d'une relation épanouissante. Le calcul n'est pas très compliqué par la suite : je suis restée bien longtemps pour..quoi ? Bonne question cher ami. Pour les mauvaises raisons : j'avais peur de le rendre triste - j'avais peur de me tromper - j'avais peur de faire de la peine à ses parents - j'avais peur de ne jamais retrouver quelqu'un - j'avais peur d'être seule - j'avais peur de l'inconnu.

So, je suis restée. Et c'est un peu horrible dit de cette façon mais de rester, m'a fait petit à petit "pourrir". Oui j'avais mon travail épanouissant à côté et avant ça mes études, mais personnellement parlant, je me recroquevillais tel un fruit en fin de vie. Tout le monde me le disait, moi-même je le savais, mais... je restais. 

Intelligente la fille, vous devez vous dire. Oui mais tout n'est pas SI évident que ça. Je sais qu'à présent je ne referai pas cette erreur. Mais quand on est quelqu'un à tendance "people please", that's difficult.

Alors si jamais vous êtes dans cette situation de stagnation dans votre couple, que vous avez essayé de redresser les choses, mais que vous savez au fond de vous que c'est terminado : c'est votre signal pour partir. 

Je suis aussi restée dans des jobs qui ne me convenaient pas trop longtemps. 

J'ai gardé des amitiés trop longtemps.

Au fond, on sait toujours quand il faut couper, qu'importe le sujet. 

Le tout est de le faire, et c'est là que ça devient très difficile.

Le tout se résume en une chose : la peur de l'inconnu. 

Car "avant", on fera un tas de suppositions. De projections d'un potentiel futur "après" cette décision.

Et souvent ... C'est négatif. 

Est-ce que je pensais me reconvertir ? NON.

Est-ce que je pensais retrouver un super chéri ? NON

J'envisageais tout sauf le bon. 

Et vous êtes peut-être dans cette situation à l'instant T. Que cela soit avec votre copain, votre mari. Votre travail, votre "meilleure amie" qui pour vous ne l'est plus. Vous vous forcez à rester dans des situations habituelles et confortables même si à terme nocives pour vous, par sécurité.

Et nous sommes TOUS passés par là. Je me doute que ça va encore m'arriver. Je n'ai que 29 ans, il y aura encore des erreurs.

Mais comme on dit, parfois s'accrocher fait plus mal que de laisser s'en aller. 

J'ai eu tellement peur de l'inconnu que j'ai été en dépression. Alors non, ça ne veut pas dire que ça sera votre cas aussi (on souffle haha). Mais c'est juste que j'ai personnellement attendu teeeeeellement longtemps que ça s'est terminé comme ça. Et ça serait bête que ça le soit pour vous aussi.

J'écoutais des vidéos sur le goût du risque, sur l'entreprenariat. 

Cela me motive, et j'ai créé dans la foulée un nouveau compte Instagram et un groupe sur Facebook. Est-ce que ça sera des flops ? Maybe. Des succès ? Maybe !!!

Je m'éloigne du sujet de base mais ce que je veux dire via ce post c'est d'aller de l'avant. L'immobilisme n'a jamais apporté quoi que ce soit de bon. 

Je sais, c'est compliqué, flippant ... J'y suis passée, et ça va encore m'arriver. 

Peur de quitter, de poser une dém, d'écrire, de peindre, d'ouvrir une boutique en ligne, de se reconvertir en boulangerie ... (si c'est le cas n'hésitez pas à m'écrire haha).

Je voulais donner ce petit coup de boost avant le début de semaine et j'espère que ça vous fera du bien (moi je me rétablis à peine d'une semaine de gastro, lol). 

Bref, prenez soin de vous, 

Et on a qu'une vie.

Bisous

10/27/2023

Une enfant qui se cherche

J'écris en Times, la police des écrivains. 

Un article sur un blog, est-ce trop 2008 ? A l'heure où les contenus se dévorent un par un sur TikTok, Instagram ou encore BeReal (oui car nous essayons d'être "réel" sur nos réseaux, #rirejaune), les blogs ne sont plus qu'un lointain souvenir, là où le contenu long n'a plus sa place, là où tout doit aller vite, encore et encore.

J'ai hésité à revenir par ici. Et si personne ne me lis ? Et si tout le monde s'en fou ? Et si c'est trop long, trop chiant ... Et bien tant pis. 

J'essaye Tiktok, j'essaye des choses ... Mais ma place est là où je peux m'épancher, écrire et réfléchir en même temps.

Dans quelques semaines j'ai 30 ans. Grincement de dents, ouch ... Quand j'avais 18 ans, quelqu'un de 30 ans était adulte, enfin, c'était quelqu'un quoi. J'ai bientôt 30 ans, suis-je "quelqu'un" ? Sans doute, mais pas ce dont j'imaginais. 

Je suis encore une enfant qui se cherche. 

A force de chercher, j'ai parfois peur de ne jamais me trouver. 

J'ai du mal avec la notion d'identité, je ne me sens pas Victoria assistante en gestion locative, ce n'est pas moi, ni Victoria qui poste sur Instagram, ni Victoria qui écrit des poèmes ... 

Dans ce grand monde où chacun a un rôle à jouer, je pense que je dois juste être qui je suis.

Pendant longtemps je souhaitais être reconnue pour quelque chose. C'est toujours le cas, d'ailleurs. Est-ce prétentieux ? Egoiste ? Ridicule ?

L'envie d'avoir un impact sur les gens et de leur apporter quelque chose. Oui j'ai toujours eu ce côté Mère Teresa en moi, mes psy me l'ont toujours dit. Comme si d'exister ne me suffisait pas, je dois agir, je dois donner, servir à quelque chose. Mais comment ?

Ne dois-je pas avant tout me servir à moi-même ? 

Par moments je suis fatiguée d'être toujours en quête. De toujours réfléchir à ce que je devrais être ou non. De ce que je devrais créer, de la voie à prendre. Je suis épuisée de me comparer à ceux qui ont un réel talent, ceux qui y arrivent. Puis j'essaye de m'inspirer, sans me comparer. Mais là encore, c'est difficile.

X fait mieux que moi. Y a plus de réussite que moi. Z a plus de force que moi.

Et puis ... Quoi ?

J'ai une chaîne Youtube avec plus de 10 000 abonnés

Ce blog a été lu plus d'un million de fois (c'est écrit en bas)

J'ai pu écrire et faire imprimer un recueil de poèmes

J'ai eu la force de me reconvertir

J'essaye de faire plein de choses qui souvent n'aboutissent pas, mais au moins j'essaye (RIP à Jacassons, Introvertgirlboss, et autres cadavres dans le placard)

Alors non, je ne sais pas trop où je vais.

Un pas devant l'autre, c'est la priorité.

Les 30 ans arrivent et tout ne sera pas folichon. 

Mais j'espère garder à l'intérieur cette flamme de toujours essayer et de me planter, même si ça me fera encore râler et douter.

Mais bon, râlera bien qui râlera le dernier. :)

A très vite

Victoria